Le nouveau « business as usual » : que retenir du télétravail?

Comme un grand nombre de personnes partout dans le monde, vous travaillez peut-être à la maison depuis un certain temps. Et comme ces mêmes personnes, vous vous rendez compte que c’est plutôt agréable : vous êtes plus productif, gagnez du temps en évitant les déplacements matin et soir et vous réalisez que plusieurs réunions sont finalement inutiles.

Alors que le Québec sort peu à peu du confinement, voici ce qu’on devrait retenir du télétravail.

La technologie comme outil indispensable

La pandémie nous a inévitablement fait prendre conscience des outils technologiques qu’on a sous-estimés – volontairement ou pas. Entre autres avantages, ils nous permettent de concentrer les tâches et leur distribution à un seul endroit, d’éviter des déplacements et d’être plus rapides.

Si rien n’égale les réunions en personne, surtout avec une équipe de plus grande taille, il y a fort à parier que vous ne ferez peut-être plus une heure de voiture pour aller à une rencontre de 30 minutes. Et, qui ne raffole pas des arrière-plans personnalisés de Zoom? Vous aurez également une meilleure idée des réunions qui sont réellement nécessaires, et de celles qui auraient pu être remplacées par un courriel… ou une collaboration simultanée sur un Google Doc!

De plus, la communication avec votre équipe de vente et avec vos clients pourrait bien avoir été accrue. En effet, les outils de « chat » et de productivité vous permettent d’être connectés avec vos collègues et subalternes en tout temps (sans abuser), alors que les médias sociaux vous tiennent à proximité de votre clientèle – vous n’êtes peut-être pas ouvert à l’idée, mais cela ne signifie surtout pas que vous devez laisser vos clients vous oublier.

Profitez de ces nouvelles conditions imposées pour évaluer quels sont les meilleurs canaux que vous pouvez utiliser pour chaque message et besoin, selon vos différents publics. Les courriels ne devraient plus être vos uniques vecteurs de communication depuis des années!

La productivité est accrue en télétravail, mais à certaines conditions

Bon, on entre dans la section « chiffres »! Plusieurs études et sondages ont été réalisés afin de déterminer si le télétravail est plus ou moins productif que le travail au bureau. Le constat général? Oui, ça peut être fort avantageux de travailler de la maison, mais à certaines conditions et en prenant en considération quelques réalités.

Le moteur de recherche d’emploi américain Indeed a mené un sondage auprès de plus de 500 employés et du même nombre d’employeurs de différents domaines. Parmi les résultats les plus significatifs, on apprend que 80 % des télétravailleurs ont constaté une amélioration de leur équilibre vie-travail, et que 90% croient que leur productivité est équivalente ou accrue (55 %) par rapport à celle observée au bureau.

Vous croyez que les employés améliorent inconsciemment leurs propres réponses? Eh non, les employeurs corroborent ces données : 96 % des entreprises offrant une politique de télétravail croient qu’elle ne nuit pas à la productivité. Plus encore, 65 % d’entre elles constatent une hausse de productivité chez leurs télétravailleurs. (1)

Un autre point positif énorme du télétravail est la réduction des déplacements… et de tout ce qui vient avec. Continuez votre lecture, nous approfondissons cette réflexion un peu plus bas.

Évidemment, travailler de la maison n’a pas que des avantages. Par contre, bonne nouvelle : plusieurs des effets négatifs du télétravail peuvent facilement être diminués, voir effacés, grâce à des solutions simples.

Parmi les difficultés accentuées par le télétravail, on retrouve principalement l’isolement social (surtout par les temps qui courent!), la recherche d’un équilibre vie-travail, le stress et même, ironiquement, la baisse de productivité.

Un sondage réalisé par le moteur de recherche d’emplois Airtasker en 2019 auprès de 1 004 travailleurs à temps plein aux États-Unis a exploré certaines différences entre les télétravailleurs et les employés de bureau. En moyenne, les répondants en télétravail étaient plus stressés pendant la journée de travail, procrastinaient davantage jusqu’à la dernière minute et avaient plus de difficulté à conserver un équilibre emploi-vie.

Plus haut, on vous a parlé d’une bonne nouvelle; la voici! Dans ces mêmes sondages et études, on évoque des solutions simplissimes pour contrer les désavantages du travail à distance. Sortez un papier et un crayon : prendre des pauses courtes, mais fréquentes (faites une petite recherche sur la technique Pomodoro!), et demeurer en communication constante avec son équipe. Ces deux simples actions permettent d’accroître la productivité et la concentration, de diminuer le stress et de décupler la motivation.

À considérer : L’environnement et la santé

Eh oui, encore l’environnement! Vous avez peut-être déjà jeté un coup d’oeil à ce que vous économisez en essence ou en stationnement depuis le début de la pandémie. Ce qui est génial, c’est que la planète et votre santé profitent autant de ces économies que votre portefeuille. On met des chiffres là-dessus?

Selon le sondage d’Airtasker mentionné plus haut, le télétravailleur moyen économise environ… 4 500 $ US  en essence. Vous avez bien lu! Et c’est sans compter les tickets, le stationnement en ville, l’entretien, les réparations, etc. qui sont liés à l’utilisation quotidienne de la voiture. Et a-t-on besoin de préciser l’énorme avantage que cela représente en termes d’émissions de gaz à effet de serre?

Par ailleurs, en plus de la planète, votre corps vous remerciera aussi. Selon plusieurs recherches (2), les employés à distance consacrent en moyenne 2 h 44 à l’exercice physique par semaine, soit 25 minutes de plus que les employés au bureau. On a pas mal plus de temps pour s’entraîner quand on ne passe pas deux heures dans la voiture par jour! Il y a aussi le côté alimentation : les lunchs faits maison sont bien souvent plus équilibrés que les plats pour emporter et les options de restauration rapide disponibles au centre-ville.

***

Évidemment, personne ne sait mieux que vous si le télétravail vous convient. Mais quand les choses commenceront à revenir à la normale, il vaut la peine de se poser quelques questions :

  • Qu’est-ce que j’aime du télétravail?
  • Qu’est-ce qui peut s’appliquer dans la vie de bureau?
  • Quelles nouvelles habitudes saines puis-je conserver au bureau?
  • Serait-il pertinent de conserver dans mon horaire quelques journées de travail à distance par semaine ou par mois?

Bon déconfinement (sécuritaire)!

  1. https://www.infopresse.com/article/2019/2/18/une-approche-equilibree-du-teletravail
  2. https://www.businessnewsdaily.com/15259-working-from-home-more-productive.html
Un homme complète son tableau de planification

L’économie reprendra un jour – comment s’y préparer?

À travers la stratégie de gestion de crise que vous avez établie avec votre équipe, vous commencez peut-être à voir au-delà du futur immédiat; votre plan d’action est établi pour les deux ou trois prochains jours, ou même deux ou trois semaines. D’ailleurs, on est de tout coeur avec vous dans ces temps difficiles!

Dirigeons notre attention vers un élément que vous pourriez avoir délaissé, volontairement ou pas, dans votre stratégie : le retour à la normale.

Peut-être cela est-il apparu dans votre fil LinkedIn ou dans votre revue de presse dans les derniers jours : les activités économiques commencent à reprendre leur cours en Chine, lentement mais sûrement. Vous savez, cette région qui était complètement arrêtée il y a à peine quelques semaines?

C’est dire que chaque entreprise doit déjà penser à tout ce qui entoure sa reprise d’activités, même si cela semble bien lointain. Quand le moment arrivera, il sera déjà trop tard pour penser à votre plan de match. Évidemment, la stratégie et les éléments à considérer sont extrêmement différents d’un domaine à l’autre, mais voici nos suggestions de pistes à explorer dans votre préparation – un de nos termes préférés chez EVP!

Les employés

Malheureusement, plusieurs compagnies, petites ou internationales, ont dû temporairement mettre à pied une partie de leurs travailleurs en raison de la crise. Mais que se passera-t-il lorsque vous reprendrez du service? 

Faire un suivi constant avec vos employés est un must. Ont-ils trouvé du travail ailleurs? Sont-ils prêts à reprendre du service dès que possible? Peuvent-ils faire du télétravail à l’occasion si nécessaire? Auront-ils besoin de partir en vacances à la fin de la crise, quand on pourra finalement se déplacer? L’équipement dont ils ont besoin pour accomplir leur travail au bureau est-il à jour et efficace? Pourraient-ils avoir besoin de certains types de formation à leur retour?

Dans un autre ordre d’idées, nous vous encourageons à prendre des nouvelles de vos employés – des vraies. Nous sommes tous dans une situation difficile, et chacun a ses défis. Offrez-leur de votre temps et de votre attention s’ils ont besoin de parler. Plus le moral est bon en quarantaine, meilleur il sera au retour au travail.

La suggestion EVP : Organisez une soirée quiz en vidéoconférence, et profitez-en pour prendre des nouvelles de chacun!

La saison du retour

Si on est chanceux et que chacun fait sa part (avez-vous lavé vos mains récemment?), nous pourrions nous retrouver aux portes de l’été lorsque l’activité économique reprendra. Qu’est-ce que cela signifie pour votre entreprise? Est-ce que l’été est une période occupée pour vous ou, au contraire, devriez-vous penser à une diversification de vos services et produits pour rattraper les mois perdus pendant l’hiver et le printemps? Comment devriez-vous gérer vos stocks? Aurez-vous besoin de plus de main d’oeuvre? Serait-il pertinent d’offrir des promotions et, si oui, comment cela s’organisera-t-il?

Évidemment, ces pistes sont à explorer peu importe la période où l’économie recommencera à tourner!

La suggestion EVP : Faites plusieurs plans, selon différents moments de reprise d’activité

Les fournisseurs

Ça va de soi : vos fournisseurs aussi sont probablement en gestion de crise, ils ont peut-être même fermé boutique pour une période indéfinie. Puisque vous aurez suivi nos bons conseils et commencé à planifier votre reprise (☺️), vous devriez vos enquire auprès de vos fournisseurs et collaborateurs afin de savoir s’ils ont, eux aussi, pensé à l’« après ». Ils doivent être prêts à reprendre du service lorsque vous serez sur le point de relancer la machine!

Pourront-ils vous garantir des délais adéquats pour vos commandes? Offrent-ils des promotions dont vous pourriez profiter en ces temps tranquilles? Lesquels de leurs produits ou services sont affectés par la crise? Avez-vous un fournisseur fiable disponible en plan B si votre contact principal ne peut pas répondre à vos demandes?

La suggestion EVP : Profitez de l’occasion pour faire des recherches de fournisseurs; peut-être y en a-t-il qui répondent mieux à vos besoins?

Les communications

Si vous êtes actifs sur les médias sociaux ou que le marketing a une grande importance dans votre entreprise, la stratégie de communication en gestion de crise est probablement déjà en marche. Génial! Maintenant, il est temps de penser à vos communications lorsque cette crise sera en voie d’être terminée.

Comment orienterez-vous vos communications sur les réseaux sociaux? Quels produits ou services seront pertinents à mettre en valeur, selon la période de l’année où l’activité reprendra? De quelle façon votre stratégie de communications annuelle doit-elle être révisée? Quelles informations les clients voudront-ils sur votre entreprise lorsqu’elle reprendra son plein service? Pendant cette période plus tranquille, votre marque pourrait-elle bénéficier d’un revamping? Qu’en est-il de la marque employeur?

***

En gros, vous devez tout simplement vous PRÉPARER. Ces quelques pistes de questions à explorer en amèneront sûrement d’autres, et c’est parfait comme ça : vous avez le temps de penser à votre plan de reprise, aussi bien le développer de la façon la plus complète possible!

Lisez aussi : Visualisation : une stratégie pour atteindre nos objectifs

Crédit photo : Alvaro Reyez/Unsplash

Quitter un emploi ou rester en poste?

Saviez-vous que la principale raison soulevée pour quitter un emploi est le fait de vouloir relever de nouveaux défis? Découvrons ce qui se cache derrière cette raison.

Des opportunités d’emploi à l’interne

Avant de quitter un emploi, posez-vous les bonnes questions et faites un bilan. La technique des deux colonnes a fait ses preuves. D’un côté, on liste les points forts de l’emploi, c’est-à-dire nos forces, les perspectives et ce qui nous fait aimer notre travail.  De l’autre, on dresse les points faibles, les limites et les irritants que nous vivons quotidiennement.

Il est souvent possible de relever de nouveaux défis tout en demeurant à l’emploi du même employeur. À la lumière de vos réflexions, il pourrait être opportun de demander une rencontre avec le ou la supérieur(e) immédiat(e). Exposez-lui vos idées, vos attentes et les objectifs que vous voulez atteindre. D’autres postes pourraient répondre à vos besoins à l’interne, autant à un autre niveau hiérarchique qu’avec un déplacement à l’horizontal. Permettez-vous de lui proposer de suivre une formation pour vous permettre d’aller plus loin dans vos fonctions ou d’acquérir de nouvelles compétences. Les entreprises et organisations font face à un défi de rétention de leurs meilleurs employés et cette proposition pourrait être particulièrement bien reçue.

Un changement réfléchi

Vous devez aussi prendre en considération vos valeurs. Est-ce la stabilité, la liberté, la polyvalence, l’esprit d’équipe, l’argent ?

Voici quelques points indiquant si vous êtres vraiment mûr pour un changement :

  • Vous ressentez que cet endroit n’est plus pour vous
  • Vous observez une dissonance entre vos aspirations et les visions de votre employeur par rapport à votre progression
  • Vos valeurs ne sont plus alignées avec celle de l’entreprise pour laquelle vous travaillez
  • Vous avez perdu votre motivation
  • Les points négatifs ont pris le dessus sur les points positifs

Selon les données de IRIS, un individu changera d’emploi entre 5 et 15 fois  Ce peut être un facteur de stress pour certains alors qu’il peut représenter une opportunité stimulante pour d’autres. Il demeure prudent de se rappeler que le gazon n’est pas toujours plus vert chez le voisin. L’important est d’être heureux dans ce que vous faites!

Visualisation : une stratégie pour atteindre nos objectifs

Avez-vous déjà tenté la visualisation ou exploité la Loi de l’attraction pour obtenir du succès dans votre vie professionnelle? Avez-vous obtenu des résultats? Nous avons tous des rêves, nous désirons nous réaliser, obtenir l’abondance dans notre vie personnelle et professionnelle. Les exemples d’athlètes qui utilisent ces stratégies abondent, mais comment cela fonctionne exactement?

Parlons visualisation

Bob Bowman, l’entraîneur de Michael Phelps, en a souvent parlé dans les médias. Il a enseigné à son athlète des techniques de visualisation afin de se projeter en train d’atteindre ses objectifs. Voici quelques petits trucs qui pourront vous aider à atteindre les vôtres :

  • La visualisation consiste à produire des images dans sa tête et utiliser ses 5 sens afin de les transposer et leur donner vie dans le quotidien. Ce que vous ressentez doit être le plus réaliste possible. Atteindre ses objectifs de vente, recruter de nouveaux employés, développer un nouveau projet; choisissez votre cible.
  • La pratique de la visualisation ne laisse pas de place aux doutes. Vous devez vous imaginer en train de réaliser ce que vous souhaitez, et vous devez être convaincu. C’est votre degré de conviction qui fera la réelle différence dans le résultat. En prime : anticiper les obstacles vous permettant de trouver des solutions.
  • C’est avec la pratique que vous développerez et perfectionnerez vos habilités de visualisation et ainsi, pourrez gérer votre stress et maximiser les possibilités.
  • Vous pouvez pratiquer la visualisation n’importe où, n’importe quand, par exemple, dans une petite pause au travail pour vous aider à réaliser une tâche ou un défi professionnel!

… et attraction!

La visualisation rejoint et complète une autre notion qu’est la Loi de l’attraction. Celle-ci consiste à utiliser l’énergie de ses pensées pour attirer le succès à soi. On l’aborde aussi sous l’angle de la programmation neuro-linguistique. Voyons en quoi consiste la Loi de l’attraction et comment l’utiliser :

  • Pour que ça fonctionne, vous devez favoriser des pensées positives. Ceci dit, pas de pression. Nous vivons tous des hauts et des bas; se mettre de la pression pour « avoir » des pensées positives risque d’avoir l’effet inverse. Mais apprendre à voir le bon côté des choses est déjà un début!
  • En plus de générer des pensées positives, vous devez aligner vos actions et vos paroles dans le même sens. Pas de magie : le fait de visualiser son succès nous donne le courage de travailler jour après jour pour l’atteindre.
  • Prenez un moment de votre journée pour formuler vos attentes, vos objectifs, vos rêves. Ce temps permet de se retrouver dans une bulle positive et inspirante, favorisant un sentiment de bien-être. Être heureux, motivé, positif et souriant est contagieux. Témoignez votre reconnaissance et votre gratitude. Vous attirerez des personnes à votre image.
  • Suivant le même principe que la visualisation, vous devez être convaincu de votre réussite.

Un article publié sur le site Entrepreneur explique une technique pour explorer cette stratégie. Vous devez convaincre un prospect, obtenir du financement, intervenir dans un dossier délicat, conclure une vente? Mettez votre cerveau au défi!

Et si ça ne fonctionne pas?

 

… Et si ça fonctionnait?

Les compétences du futur : se préparer aujourd’hui pour demain !

Compétences du futur : avez-vous entendu cette expression ?

Les technologies telles que l’intelligence artificielle, l’automatisation et la robotique, qui se développent à vitesse grand V, viennent bouleverser les aptitudes requises en milieu de travail.

Les dirigeants d’entreprise devront prendre conscience qu’il y aura un impact sur leurs procédés et la nature entière du travail effectué dans leur entreprise. Ils devront réfléchir sur les habiletés que leur personnel doit développer et acquérir afin de s’adapter à la nouvelle réalité.

Bien que les entreprises bénéficient de ces technologies dans le but d’augmenter l’efficacité et d’automatiser certaines tâches, il devient donc urgent de former les employés afin de les amener à développer de nouvelles compétences appropriées à ces changements. Ceux-ci devront faire preuve d’une grande capacité d’adaptation, de polyvalence et d’assimilation de compétences multiples.

Les centres de formation ou formateurs en entreprise devront également emboîter le pas et adapter leurs cours ou formations en lien avec les compétences du futur qui prendront de plus en plus de place.

Voici un petit aperçu des 10 compétences du futur :

  • Résoudre des problèmes complexes : trouver des réponses aux nouveaux problèmes;
  • Esprit critique : analyser les nouvelles situations;
  • Créativité : laisser aller son imagination afin de trouver des moyens originaux de régler certaines problématiques;
  • Gérer ses employés : capacité pour le chef d’entreprise de cerner les meilleurs profils pour un poste donné et être habile dans la motivation des troupes;
  • Se synchroniser et collaborer avec les autres : échanger efficacement avec les gens, peu importe leur emplacement, en se servant des nouvelles méthodes de communication;
  • Intelligence émotionnelle: comprendre et s’adapter aux gens selon leur culture et leurs valeurs;
  • Faire preuve de jugement et prendre des décisions : synthétiser l’information en prenant en compte toutes les données d’une problématique et ainsi être apte à trouver la meilleure solution possible;
  • La direction du service: aider les autres à trouver des solutions qui seront les plus efficaces;
  • Négocier : discuter et prendre des ententes avec différents partenaires en défendant les valeurs de l’entreprise;
  • Flexibilité cognitive : faire preuve d’ouverture au niveau de son travail et de son comportement.

Dans l’ère du numérique qui envahit toutes les sphères de notre vie, il faut donc que tous les agents de formation concernés (écoles, cégeps, universités, entreprises, syndicats, etc.) apportent un soutien à chaque personne dans le but qu’elles acquièrent ces compétences pour maintenir leur employabilité, leur attrait aux yeux des entreprises et surtout, leur confiance.

Planifiez votre formation pour accueillir 2020. Nous travaillerons ensemble sur la meilleure stratégie de formation pour atteindre vos objectifs !

Crédit image : IFTF et adaptée par Yves Chochard

Trouver le client idéal EVP pixabay

Trouver son client idéal 

Les produits ou services que vous vendez ne sont pas destinés à tout le monde. Ils s’adressent à une catégorie de personne. Comment faire pour découvrir son client idéal ?

Créer un « buyer persona »

Créez-vous un « buyer persona », c’est-à-dire un exemple type de personne qui pourrait être votre client « idéal ». Pour le créer, il faut se poser les bonnes questions : 

  1. Aimez-vous mieux travailler avec les hommes ou les femmes?
  2. Avec quelle tranche d’âge êtes-vous le plus à l’aise?
  3. Quelle est sa situation familiale, professionnelle et financière?
  4. Quelles sont ses passions?
  5. Quels sont les réseaux sociaux qu’il utilise?
  6. Quelle est son expérience sur le web?
  7. Quels sont les problèmes auxquels il est confronté?
  8. Quels sont ses défis?
  9. Vers qui se tourne-t-il lorsqu’il a des besoins?
  10. Quelles sont les caractéristiques d’une personne qui font en sorte que vous prenez plaisir à travailler avec elle?

Après avoir fait le tour de ses questions, vous serez en mesure de déterminer qui est votre client idéal. Maintenant, il est temps d’aller à sa rencontre. Comment s’y prendre et comment l’attirer?

L’identité visuelle

L’image projetée par votre entreprise est importante! Si vous voulez attirer votre clientèle cible, les détails ne sont pas à prendre à la légère. Créez un logo et une carte d’affaires (vous pouvez aussi vous adresser à un professionnel) à son image, utilisez des couleurs qui le représentent et vous pouvez même adapter votre style d’écriture pour lui plaire.  

Rencontrez votre client idéal en ligne

Utilisez les médias sociaux! Abonnez-vous à des groupes, des pages et des comptes où vous êtes susceptibles de le retrouver! Restez à l’affût de ses demandes de services et proposez-lui votre aide! Trouvez des influenceurs qui vous rejoignent et qui seraient intéressés à parler de vous! Servez-vous des médias numériques pour vous promouvoir! Les clients sont plus que présents en ligne!

Rencontrez vos clients en personne

Vous pouvez participer à des groupes de réseautage près de chez vous si vous pensez que votre client idéal s’y trouve. Parlez à votre entourage de votre offre et de la clientèle qui vous anime. Servez-vous des commentaires que vous recevez pour attirer d’autres personnes qui possèdent les mêmes caractéristiques. Le bouche-à-oreille peut être très efficace! 

Il faut comprendre que le quart de votre temps devra être utilisé à faire de la prospection de client, à développer vos produits et services et à en faire la promotion! Votre « persona » peut prendre forme au fil du temps. Voyez ce que vous aimez, les gens qui viennent vers vous et travaillez en ce sens. Écoutez les gens autour de vous, tendez l’oreille!

 

Formation : calculer le retour sur investissement

Vous vous demandez si investir dans la formation sera profitable pour votre entreprise? Est-ce que ça vaut la peine de prévoir un budget pour donner de la formation continue à votre personnel? Est-ce que ce sera bénéfique pour vous à long terme? Voyons ce qu’il en est!

Estimer les dépenses 

Afin de savoir si la formation que vous désirez offrir vous apportera un bénéfice, il faut prendre en considération tous les coûts reliés à la formation. Ces derniers incluent l’emplacement de la formation, les honoraires du formateur, les collations ou repas offerts, les déplacements, etc.

Évaluer les gains

Avant toute chose, il importe de définir ses objectifs. Est-ce pour former les employés sur une nouvelle tâche ? Est-ce pour augmenter le rendement dans une sphère de l’entreprise ou dans l’entreprise en général? Ce n’est pas une mince tâche que d’évaluer si une formation donnée a été bénéfique pour l’entreprise. Il faut se poser les bonnes questions! En fonction du type d’entreprise, il faut se demander si les clients sont plus satisfaits. Et si le service à la clientèle est amélioré. Nous pouvons également observer si les ventes ont augmenté. Le rendement des employés et la rotation du personnel peuvent aussi être de bons indicateurs.

Calculer le retour sur investissement (ROI)

Il existe une formule simple qui vous permettra de calculer en pourcentage votre retour sur investissement :

Formation et retour sur investissement

Les bénéfices humains : fidéliser ses employés

Avant de voir le côté monétaire, parlons de l’impact des formations sur la productivité de vos employés. Premièrement, cela permet de leur donner un sentiment d’appartenance à votre entreprise, d’autant plus s’ils ont la chance de participer au choix de la formation. Deuxièmement, c’est une source de motivation supplémentaire pour eux en tenant compte du fait qu’ils voient que vous tenez à les garder au sein de votre entreprise et à les faire évoluer en leur offrant de la formation et donc, des possibilités d’avancement

Les bénéfices monétaires

Vous trouverez plusieurs avantages financiers à offrir de la formation au sein de votre entreprise (selon le type d’entreprise) : rencontrer les standards élevés des marchés, augmenter vos ventes, diminuer les accidents de travail, augmenter la productivité, réduire les coûts d’embauche en perfectionnant votre personnel déjà en place, etc.

Tout compte fait, il faut évaluer vos besoins et voir si votre entreprise tirera des avantages à donner, ou recevoir, de la formation!

Première impression : la poignée de main

10 secondes

Cette fameuse première impression. En plus ou moins dix secondes, le client s’est déjà fait son idée de vous. Ce délai, qui peut paraître minuscule, est pourtant amplement suffisant pour que la personne en face de vous ait posé un jugement. Car involontairement, l’être humain pose des jugements. Quels sont alors les facteurs qui peuvent influencer cette première impression?

Le saviez-vous?

Votre interlocuteur est influencé par trois aspects principaux, qui ont chacun leur importance : ce qu’il voit, ce qu’il entend du ton de votre voix et les premiers mots que vous leur adressez. Lequel serait le plus imposant en termes d’influence sur le jugement ? Avec 55 % du poids, le visuel dépasse de loin le ton (38 %) et les premiers mots (7 %). Cependant, c’est l’alliance entre ces trois piliers qui crée une première bonne impression solide!

Les incontournables

Plus précisément, ce que vous dégagez avant même de parler doit mettre le client en confiance. Outre les essentiels comme le contact visuel et le sourire – qui doivent persister jusqu’à la fin de l’échange –, prestance, aisance, professionnalisme et charisme sont des incontournables. Vous n’êtes pas un ordinateur!

Comment adopter l’attitude parfaite? Mettez-vous à la place de votre client! Imaginez quelqu’un qui rentre dans un bureau pour vous accueillir : qu’est-ce qui vous fait croire que c’est un bon vendeur? Et, à l’inverse, quelle attitude pourrait tuer une vente avant même que vous ayez entamé une conversation?

Au final

Finalement, posez-vous ces quelques questions simples, interrogez-vous en gardant à l’esprit que l’impression voulue ne se trouve pas seulement dans la poignée de main ferme et le contact visuel intéressé. Elle se trouve également dans la préparation que vous devez faire avant la réunion, qui est souvent négligée mais qui donne pourtant un élan de confiance qui transparaîtra indéniablement dans votre attitude.

 

Neutraliser les objections : la préparation au centre du succès.

Neutraliser les objections

Il n’est plus nécessaire de le mentionner, la préparation est l’un des agents de réussite d’un vendeur professionnel. Nous sommes déjà passés à travers les deux premières étapes de ce trio gagnant.  D’abord, identifier les besoins potentiels du client et la valeur ajoutée qui les satisfera. Ensuite, se préparer à le questionner. Ces deux étapes font partie de la préparation de la troisième : se préparer à neutraliser ses objections. En travaillant sur cette étape, nous faisons appel à des habiletés beaucoup plus fines.

Oui, il y aura des objections. Et il existe des stratégies bien précises pour neutraliser les objections reçues, soit de manière offensive ou défensive. Laquelle choisir ? Mais d’abord, ces stratégies doivent être en lien avec le degré de confiance que vous entretenez avec le client. La qualité de la préparation des réponses est relativement la même pour chacune des stratégies ; c’est plutôt la façon d’utiliser vos stratégies qui les distingue.

Stratégie offensive et stratégie défensive

La stratégie d’offensive consiste à neutraliser l’objection avant qu’elle soit verbalisée par le client. Vous pensez que votre client trouvera votre service trop dispendieux ? Convainquez-le que ce que vous offrez est de bien meilleure qualité que ce que proposent vos compétiteurs, et ce, avant même de lui donner votre tarif.

Quant à la stratégie défensive, elle s’exécute après la verbalisation de l’objection. Ici aussi, vous devez convaincre le prospect de votre valeur ajoutée, mais après que le client ait verbalisé son objection. Alors que la mise en place d’une stratégie offensive est liée au mot « agressivité », la stratégie défensive est liée à la patience !

Oui, la stratégie défensive est l’alliée du temps . Pour la maitriser, il vous faudra faire preuve de persévérance. Des exemples ? Imaginez un boxeur professionnel jouant la défense et fatiguant son adversaire pour gagner. Dans un tout autre domaine, vous pouvez imaginer une stratégie défensive au travers d’un investisseur optant pour des investissements à long-terme plutôt que de se risquer à des opérations sur le court terme. Enfin, pour reprendre l’exemple du poker, une stratégie défensive se traduirait par un jeu fermé où les rares mises ne seraient pas placées au hasard.

En conclusion, peu importe la stratégie que vous adopterez, choisissez-la avant la rencontre, et préparez-vous en conséquence.

Foire commerciale : comment maximiser votre présence – partie 2

Foire commerciale en rappel

On se souvient… Vous avez décidé de participer à une foire commerciale pour un objectif très précis. Que ce soit pour vendre ou percer un nouveau marché, faire la promotion de vos produits existants, ravir des parts de marché à la compétition, solidifier vos contacts ou en trouver de nouveaux. Vous savez pourquoi vous avez dépensé ce montant : pour être présent dans la bonne foire.

Attirez le regard

Vous avez mis beaucoup de temps à préparer votre espace physique parce que vous savez que pour avoir la chance de présenter votre produit ou service, vous devez d’abord vous assurer que les clients potentiels auront envie de s’arrêter pour en savoir plus. Vous ne vendrez rien si votre kiosque n’attire presque personne ! Jouez avec les textures, les couleurs, l’éclairage, les images et la vidéo.

Attention ! Les visiteurs sont soumis à une panoplie de stimuli et ne posent pas l’œil longtemps sur chacun des kiosques. Votre message doit donc être clair et rapide à comprendre.

Tout est dans l’attitude

Généralement, la plus grande erreur que plusieurs font est le manque de préparation. On ne se présente pas dans un salon comme dans la vie de tous les jours. Le temps d’attention du potentiel client est beaucoup plus court, étant donné toutes les entreprises présentes dont plusieurs sont vos concurrents directs. Chaque personne veut rentabiliser son temps et ne pas s’attarder dans des kiosques qui ne lui apporteront rien.

Préparer un argumentaire solide qui vous permettra de :

  • poser les bonnes questions pour qualifier la personne qui se retrouve devant vous et pouvoir comprendre ses objectifs. Ceci évite que tous perdent leur temps.
  • répondre aux questions de votre interlocuteur, montrer que vous êtes l’expert de votre produit et rassurer votre interlocuteur.
  • formuler les bons arguments qui sauront démontrer votre avantage concurrentiel et démonter rapidement les objections.

Mais l’action la plus importante que vous ferez pendant ces quelques heures/jours c’est ÉCOUTER !

Et après…

Le après commence pendant la foire commerciale ! Vous pouvez prendre quelques instants pour faire une mini mise au point durant le salon. Est-ce que c’est ce genre de clients que vous vous attendiez de rencontrer ? Sinon, est-ce que vous devez changer votre approche et/ou revoir vos arguments ? Comment vos compétiteurs approchent ces mêmes personnes ? Ont-ils plus de succès que vous ? Toutes ces questions vous permettront de vous positionner devant la concurrence parce que vous aurez su être proactif.

Pour chaque prospect rencontré, notez bien toutes les informations que vous pouvez recueillir à son sujet. Si c’est possible, pourquoi ne pas déjà prendre un rendez-vous de suivi ? Vous n’avez pas pris de rendez-vous mais avez son courriel ? Envoyez votre information le plus rapidement possible. Chaque jour qui passe atténue l’impression positive qui vous a coûté si cher à créer.

Finalement, faites le bilan complet de votre foire commerciale.

  • Quels ont été vos bons coups ?
  • Quels sont les points à améliorer pour une prochaine édition ?
  • Est-ce que vos tactiques étaient en phases avec ce que vous avez constaté chez les concurrents ?
  • Est-ce que vous avez su vous démarquer ?
  • Combien de personnes ont visité le kiosque ?

Ce ne sont que quelques questions que vous aurez à vous poser pour réussir à mesurer votre retour sur investissement. Ce dernier sera votre point tournant pour savoir si vous tenterez à nouveau l’expérience des foires commerciales.