Questionner et écouter le client EVP

Questionner et écouter le client : une rencontre réussie

Chaque jour, vous vous posez des questions, à chaque moment de la journée. Pourtant, cela reste un exercice exigeant que de démêler celles qui sont pertinentes ou non, lors d’une rencontre avec un client, et de les formuler de la bonne façon ! Il est essentiel lors vos rencontres de vente de savoir questionner et écouter le client et obtenir les réponses dont vous avez besoin, et ce, le plus efficacement possible.

Si je vous explique que la Simonelli Appia II industrielle a trois groupes à forte pression, que la buse est très puissante afin de faire une micromousse de qualité et que je vous recommande les tampers RW, que comprenez-vous ? Si vous n’avez jamais touché à une machine espresso, probablement pas la grande majorité de la phrase.

Préparez-vous à être un vendeur Accompagnateur. Adaptez-vous au client, vulgarisez votre explication sur la valeur ajoutée de vos produits et services. Vous éviterez ainsi les questions qui font de vous la vedette des explications et donc de la conversation, alors que votre interlocuteur devrait parler deux à trois fois plus que vous. Les questions dirigées sont également à proscrire. «Pourquoi ne pas l’acheter aujourd’hui?» ou encore «Vous n’avez jamais essayé/entendu parler de ça ?» sont des exemples de questions qui peuvent tuer la vente.

«Parlez-moi de votre projet». «Expliquez-moi votre processus décisionnel». Procédez impérativement par questions ouvertes qui impliquent un verbe d’action (ex. : décrire, parler, expliquer). Celles-ci vous apporteront beaucoup de substance pour comprendre vous-même le client, en plus de vous permettre de bien cerner ses besoins non-ressentis.

Il est également primordial de savoir poser des questions de précisions en plus des quelques questions que vous aurez préparées. Intéressez-vous aux problèmes et au quotidien de votre client, et soyez attentif aux réponses. Cela vous permettra de renforcer le lien de confiance avec lui, un indispensable dans une relation d’affaires.

La Grande Vie, au-delà du diplôme

La Grande Vie, le Grand Vide

 

J’ai la chienne.

Je n’ai pas peur. Je ne suis pas sur mes gardes. J’ai la maudite chienne.

À l’instar d’une magnifique jeune fille clamant qu’elle est un laideron, je dirai aujourd’hui que je me sens vieille.

Aux côtés de tous mes collègues bacheliers, je serai officiellement et fraîchement diplômée le mois de mai venu. Je ne suis pas prête. En fait, je suis aussi prête pour la Grande Vie qu’un jeune tigre est prêt pour la chasse. Ça devrait être instinctif, mais il manque une trollée de morceaux.

Au-delà du manque évident de compétences pour être une adulte accomplie (je remercie le ciel pour mon seul et unique cours d’économie en 16 ans), je suis victime d’une nostalgie à s’en ouvrir les poignets. Où sont passées ces trois années?

Le primaire, le secondaire, le cégep… Puis un petit vide d’environ 1 mois. Ce sont les parents qui disent ça, d’habitude: « Ça passe donc vite, profitez-en, c’est la plus belle période de votre vie ». À trois semaines du fatidique bal de finissants, ce n’est pas dans une citrouille-carrosse que j’avance, mais dans une fusée nucléaire volée aux Nord-Coréens. Pitié, sortez-moi de d’là, j’étouffe.

J’étouffe, parce que la montre me prend à la gorge comme si les 20 prochains jours devaient inconditionnellement se faire dans la souffrance, dans une attente longue et consciente vers le vide. Quand, pendant toute ta vie, on («on» représentant toutes les personnes ayant fini leurs études autour de soi) te dit que tu vis la plus belle période de ta vie pendant les études, il y a de quoi se sentir étouffé quand la fin de cette période est proche, qu’on peut presque la toucher du doigt. C’est comme dire que passé ce point, ta vie sera sans aucun doute moins belle que maintenant. Méchante motivation.

La Grande Vie, au-delà du diplôme (cette sécuritaire clôture), reste encore à ce jour un grand vide. Certains d’entre nous ont l’avenir bien tracé, mais ce vide n’est pas le manque de travail, au contraire. Il est le vide de moments magiques, ceux qui ne peuvent être vécus que lorsqu’on passe des nuits blanches sur un travail gargantuesque entre amis, ou qu’on ne laisse pas passer 2 jours sans voir ses camarades.

Ce vide-là est aussi celui de l’éducation quotidienne. Pendant 16 ans (minimum), on nous montre que le quotidien, c’est une salle de cours, des travaux et des examens. Et la Grande Vie, elle ? Tous les repères tombent, toutes les directions sont mêlées. Y’a de quoi avoir la chienne.

Une porte se ferme. Elle se ferme sur un royaume aux cieux arc-en-ciel et aux prairies vert émeraude. Et, oui, je sens un petit courant d’air provenant d’une fenêtre qu’on a ouverte ailleurs, mais il semble bien fade, cet air, comparé à celui de l’adolescence et du jeune-adultisme.

Si les Chinois peuvent vivre dans un air pollué à en rendre l’atmosphère opaque, on pourra probablement se débrouiller à tâtons dans ce nouvel environnement. En tombant violemment plusieurs fois, c’est certain, mais en finissant par atteindre la ligne d’arrivée.

– Camille Laventure

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Le lien de confiance : la fondation de la relation avec le client

Le lien de confiance est la base, la fondation de la relation avec le client ; il est le plus grand facteur d’influence pour la vente. Par contre, la volonté de le développer doit être présente et sincère dès le tout début de la relation et faire partie de chaque échange avec le client, sans exception. L’établissement du lien de confiance est d’ailleurs primordial lors de la première impression, dont il a été question dans la précédente infolettre !

Quatre règles d’une importance capitale s’additionnent et interagissent pour gagner la confiance : la compétence, l’enthousiasme, l’intérêt et l’honnêteté. Cependant, ces règles sont également indissociables. Prenez l’image d’un toit reposant sur quatre piliers. Si on coupe, ou si on abîme l’un de ces piliers, la maison s’écroule. Faites l’exercice avec l’une des règles : retirez-en une de la liste, vous réaliserez que quelque chose cloche !

Ces quatre aspects doivent être démontrés, et non dits. Feriez-vous confiance à un vendeur qui vous dit «Vous pouvez me faire confiance» ? De même, vous ne convaincrez probablement pas votre client de votre compétence en lui affirmant que vous êtes celui qui connaît le mieux son travail dans toute l’équipe. Il faudra le lui prouver par vos actions, et ce, à chaque fois que vous serez en contact avec lui. Le choix des mots que vous utiliserez et de l’attitude que vous adopterez sera essentiel dans l’établissement de la confiance au sein de votre relation avec le client.

L’interdépendance entre les quatre piliers est le point primordial dans votre volonté d’obtenir la confiance du client. Travaillez-les individuellement, mais de façon à les faire interagir. Préparez-vous à être un vendeur Accompagnateur.

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L’importance de se préparer avant une rencontre : formation avec l’équipe de Dessins Drummond

Une magnifique rencontre lors d’une formation avec l’équipe de Dessins Drummond  qui avait des objectifs précis qui ont tous été parfaitement rencontrés.

Selon M. Yves Carignan, PDG, « les bénifices retirés sont nombreux, mais les principaux sont  que tous nos directeurs et employés des différentes agences de Dessins Drummond travaillent de la même façon et aient le même vocabulaire face à la vente ».

Nous vous invitons à écouter son témoignage:

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Comment bien définir les besoins d’un client : se préparer à une rencontre

Préparation, préparation, préparation. Elle aura une influence massive sur toutes les étapes de vos ventes, et principalement sur l’efficacité avec laquelle vous saurez définir les besoins d’un client.  Préparez-vous à devenir un vendeur Accompagnateur.

 Il existe deux catégories de besoins que l’on peut identifier chez le client : les besoins connus et les besoins non-ressentis. Les premiers sont facilement déterminés avec des questions simples à réponses courtes. Ce sont des besoins que le client connaît déjà et que vous pouvez souvent identifier avant la rencontre. Un exemple simple tiré de la vente au détail : le client vient acheter une machine à café.

  • De quel type de machine a-t-il besoin?
  • De quoi a-t-il besoin pour bien l’utiliser ?
  • Où l’installera-t-il ?

En fait, vous pouvez adapter ces questions à votre future rencontre et cerner les besoins connus chez le client.

 La deuxième catégorie contient tous les besoins auxquels le client n’a pas encore pensé. Elle correspond aux questions qui le feront réfléchir. Ces questions préparées d’avance seront plus ouvertes et vous permettront d’augmenter le lien de confiance, car elles démontrent plus de compétence. En utilisant le même exemple que précédemment :

  • Pourquoi a-t-il besoin d’une nouvelle machine ?
  • Quelle est sa définition d’un bon café ?
  • Quelles sont ses préoccupations relativement à l’entretien de la machine ?

Il faut évidemment poser ces questions, vous direz-vous. Pourtant, 80 % des vendeurs s’attardent uniquement aux besoins connus ! Quelles conséquences pour le client ? Si tous les vendeurs présentent le même produit au client, il n’y a pas de différenciation et par conséquent, le prix devient le critère de décision principal.

 À l’inverse, si vous réussissez à faire prendre conscience au client de besoins qu’il n’avait pas encore ressentis, vous vous démarquez des autres vendeurs. Ainsi, le client sera beaucoup plus enclin à acheter le produit chez vous.

De quelle manière pouvez-vous vous définir les besoins d’un client dans votre domaine?

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Vente professionnelle et service à la clientèle: le blogue EVP

L’École de la vente professionnelle offre des formations personnalisées en vente et en service à la clientèle. Depuis plus de 25 ans, nous aidons les entreprises à augmenter leurs ventes, à améliorer l’expérience-client et à accroître la motivation et la productivité des employés.

Nous sommes très enthousiastes de vous annoncer le début d’un projet sur lequel nous travaillons depuis maintenant plusieurs mois : notre nouveau blogue sur la vente professionnelle!

Dans chacun de ces billets, nous approfondirons un aspect de la vente et du service à la clientèle, du non-verbal, de la première impression, de la prospection, etc. Tous des sujets pertinents à votre entreprise qui pourront vous aider à augmenter vos ventes et rehausser votre service à la clientèle!

Chaque mois, nous vous enverrons un article via une infolettre. Abonnez-vous dès maintenant pour ne rien manquer de l’actualité, des offres de l’école et des trucs de vente de notre équipe. La première ne saurait tarder et portera sur comment définir les besoins d’un client.

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De la part de toute l’équipe, bonne lecture!